S’il évoque d’emblée la Bourgogne, le pinot noir trouve aussi sa place sur les coteaux, plateaux et terrasses franciliens – un renouveau post-phylloxérique qui accélère depuis une quinzaine d’années. Ici, les rendements sont modestes (autour de 30-40 hl/ha selon le Comité Interprofessionnel des Vins d’Île-de-France), favorisant des expressions aromatiques sobres, une fraîcheur marquée et des tanins très fins.
Ces vins, souvent élevés avec précision par des domaines tels que Les Vignerons Franciliens Réunis ou Le Clos de Montmartre, misent sur la pureté du fruit, la tension et le velouté en bouche. D’où l’importance de sélectionner un verre qui mette en valeur cette typicité francilienne, en préservant le bouquet et la fraîcheur, tout en adoucissant la finesse tannique.